Le flamand rose est l’emblème de Bonaire, on le trouve sur les plaques d’immatriculation, dans les magasins de souvenirs et un peu partout dans l’île sous des formes diverses et variées. La période aidant, il arborait facilement un bonnet de père noel dans les échoppes pour croisiériste.
Mais c’est évidemment dans le parc naturel de Bonaire que l’on peut le mieux observer ce superbe oiseau.
Passons d’un revers de la main sur les choses désagréables comme le fait de devoir payer 25$ par adulte (ouf, les enfants sont gratuits), le droit d’entrée dans le parc. Mais la visite vaut largement le détour et c’est avec un petit pickup loué à Kralendjk que nous avons parcouru les 20km de piste qui permettent de faire le tour du parc .
La première “saline” est la plus grande et c’est aussi celle dans laquelle nous avons pu le mieux observer ces coquets volatiles.
Ce sont des oiseaux superbes à observer mais dont le ramage ne se rapporte pas vraiment au plumage! En effet, dès que nous approchons, nous percevons leurs cris très semblables à ceux des oies.
Les flamands roses se laissent un peu approcher mais d’assez loin et lorsque la distance se rétrécit, ils prennent assez vite la fuite calmement en marchant.
Ou encore en déployant leurs ailes et en faisant de grandes enjambées sur l’eau ce qui a fait dire aux enfants qu’ils marchaient sur l’eau.
A l’image de Bonaire, le reste du parc est très désertique et les cactus prévalent dans un paysage très lunaire par endroits.
Dans les cactus vivent de nombreux oiseaux que nous pouvons apercevoir assez facilement depuis le pickup:
de nombreux perroquets (Amazones à épaulettes jaunes sur la photo) qui se postent sur le haut des cactus.
Un Caracara Huppé, un rapace de la famille des faucons.
Le parc abrite aussi le point culminant de l’île, le Brandaris qui fait 241m de haut.
La côte très découpée plonge ses couleurs ocres et grises dans l’eau turquoise tandis que des cactus de plusieurs mètres de haut se dressent au dessus du rivage. C’est magnifique!
Au détour d’une autre saline, des flamands roses s’enfuient à tire d’aile sentant notre présence.
Mais les animaux que l’on croise le plus souvent sont les chèvres sauvages.
Nous terminons notre tour du parc Washington Slagbaai par des perspectives époustouflantes sur le Brandaris qui se reflète dans la saline Slagbaai alors qu’un aigrette avance majestueusement dans l’eau calme au milieu des cactus.
1 comment
clo
15 décembre 2014 à 21 h 57 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
trop beau !