oct 14

Le volcan de Ste Lucie, ses eaux chaudes et ses cascades

Comme toute la Caraibe, Ste Lucie est une terre volcanique. Le relief de l’île en témoigne comme le montrent les magnifiques pitons qui sont devenus l’emblème de Ste Lucie et qui s’y dressent à presque 800m de hauteur.

En fait, la Baie des Pitons dans laquelle nous mouillons actuellement, est une partie de la caldera d’un même volcan: la Soufrière de Ste Lucie appelé aussi Qualibou.

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Nous sommes samedi matin, nous avions été abordés la veille lors de notre arrivée dans la ville de Soufrière par les nombreux taxis, entremetteurs, gardiens d’annexes autoproclamés en tout genre pour la traditionnelle excursion au Volcan.

Le volcan que l’on nous propose de visiter est en fait le site de la dernière manifestation du volcan en 1766. Le site est aussi connus sous le nom de Sulfur Spring car une rivière coule sur la terre volcanique et les marmites de boue volcanique, redescendant dans des bassins aménagés pour une baignade dans l’eau chargée d’éléments d’origine volcaniques et à une température de 38°C.

Nous voici fraîchement descendus de notre annexe, attachée au ponton de la ville de Soufrière et aussitôt fondent vers nous les pourvoyeurs d’attraction touristique. La loi de l’offre et la demande ainsi qu’un entraînement dans les rues indiennes avec les auto rickshaws me permettent de négocier un tarif “correct” qu’il faudra augmenter du tarif d’entrée dans chacun des sites. Ste Lucie a beau être un pays assez pauvre, il n’est pas bon marché pour autant. J’imagine que des hordes d’américains et d’anglais débarquent ici en arrosant les locaux avec des dollars frais sans aucune négociation. Car le tarif de départ était environ 3 fois plus élevé que le prix que j’ai finalement obtenu!

Tant mieux pour les habitants de Ste Lucie et t’en pis pour le touriste lambda car même impressionnante et très sympathique, la balade ne valait pas les 100€ que nous avons fini par lâcher au total!

Nous commençons donc par le bain dans les sources chaudes. Notre taxi nous explique le “rite”. Il s’agit de rentrer intégralement dans le bassin d’eau chaude, jusqu’au cou, d’en sortir pour se couvrir de la boue et de répéter l’opération une fois la boue sèche.

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Sur la photo: la rivière d’eau chaude avant le bassin aménagé

L’écriteau affiche 38°C. Le mal que j’ai à y faire entrer mes orteils tendrait plutôt à penser à une température au delà de 40°C! Je parviens à y renter intégralement sans trop remuer car chaque mouvement de l’eau sur la peau me fait intensément rentrer en communion avec les langoustes que l’on plonge dans la cocotte, couleur comprise!

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Je suis le seul de la famille à suivre ce rituel dantesque. Je suis suivi d’intention par Lucie, jamais en reste pour tester de nouvelles choses (Daniel, si vous me lisez, vous nous répétez souvent que les chiens ne font pas des chats 😉 ). Elle se contente de rester dans mes bras au dessus de l’eau chaude (notez ses jambes à l’horizontale sur la photo) mais se badigeonne généreusement de boue volcanique.

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Après ce plongeon dans l’eau sulfureuse, nous poursuivons la visite vers le site actif du volcan. Des marmites de boue bouillonnantes, des fumerolles et une odeur de sulfure de dihydrogène nous rappelle l’activité volcanique de l’Islande en plus petit bien entendu.

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Nous quittons enfin le site volcanique pour rejoindre une très belle cascade aménagée pour y prendre un bain d’eau fraiche. Cela nous semble presque étonnant de nager dans ce bassin d’eau non salée.

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La douche est musclée mais masse bien le dos!

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De retour vers la ville de Soufrière, un petit point de vue nous permet d’admirer la magnifique baie et de voir Ysun, notre catamaran sur sa bouée (2ième bateau en bas à gauche).  C’est notre maison désormais! Et terrasse avec vue sur mer s’il vous plais 😉

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Nous rentrons au bateau contents d’avoir pu voir ces beaux sites mais également heureux de se poser un peu. Serions nous donc devenus à ce point adaptés à la vie en bateau que le rythme terrestre nous paraîtrait déjà trop rapide?!

oct 13

Découverte des fonds de la Baie des 2 Pitons à Ste Lucie

Avec Lucie nous sommes allés hier nager avec les poissons de la Baie des Pitons.

Le lieu est une réserve naturelle, les récifs de corail qui tombent très profondément dans la baie sont donc particulièrement bien conservés. Nous avons pu nager dans un très beau banc de Sergent Majors, de petits poissons jaunes et noirs à rayure.

Lucie aime beaucoup explorer les fonds avec palme masque et tuba. Elle a juste encore besoin d’un peu d’assistance quand son tuba se rempli d’eau.

La suite en image sur Pari Caraibes TV!

oct 12

Soufriére, début des rencontres et des visites

Nous sommes arrivés aujourd’hui 10 octobre à Soufrière.

Le paysage qui s’offre à nous en arrivant dans la baie est à couper le souffle. Les 2 pitons, emblèmes de St Lucie se dressent du haut de leurs quelques 800m et plongent littéralement dans la mer. Le sondeur du bateau indique d’ailleurs plus de 130m de fond au milieu de la baie à quelques centaines de mètres de la cote!

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En se rapprochant ce n’est guère mieux, les fonds remontent péniblement à 30 ou 40m. Impossible de poser une ancre à ces profondeurs.  Nous nous orientons vers la petite plage indiquée par notre guide comme étant le mouillage “officiel” des environs.

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A 50 mètres de la plage, alors que nous voyons déja clairement la tête des baigneurs dépasser de l’eau, le sondeur semble toujours bloqué au dessous de 20 mètres tandis qu’un écriteau avec une belle ancre barrée de rouge nous annonce la couleur… Cela va être difficile de mouiller ici…

Le boyboat que j’ai essayé d’éconduire et qui nous accompagne dans nos tentatives pour trouver un coin de sable pour poser l’ancre finit par sentir le vent tourner. Je négocie la bouée à 40EC, il nous y attache, le sondeur indique toujours 40 mètres de fond,… pas de regret…

Nous débarquons dans la petite ville de Soufrière qui me rappelle le joyeux bourdonnement des villes indiennes. Des taxis collectifs, des enfants qui sortent en uniforme de leur école, de la musique dans les rues, quelques chiens errants, des pickups. Pas de doute nous sommes “ailleurs” pour de bon, le dépaysement a commencé.

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Nous sommes les seuls blancs becs dans cette petite ville de Soufrière construite à l’aplomb de Petit Piton et qui mérite bien son nom par les discrètes émanations de souffre que l’on distingue sous nos narines en arrivant. Le volcan n’est pas loin et c’est justement un de nos objectifs de balade de la journée suivante.

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Nous visitons le centre ville où se dresse une petite église catholique alors que nous sommes plutôt en terre anglaise. l’architecture intérieure de l’édifice rappelle celle des églises de Martinique. l’extérieur en pierre est en revanche assez surprenant pour la Caraïbe.

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Nous continuons notre petit tour de la ville en passant par une belle grande maison de style colonial tout en bois peint. Un jeune homme en face nous explique qu’il s’agit du presbytère. Nous restons un peu pour discuter avec lui, il nous indique les lieux à visiter dans les environs. 3 cascades et bien sur les sources chaudes. Les habitants de Soufrière sont très ouverts et sympathiques, ils engagent très facilement la discussion au détour d’une rue. Evidemment nous sommes traqués et suivis par les taxis qui veulent nous proposer leurs services mais c’est un jeu classique. J’en profite pour commencer à marchander la course pour les visites du lendemain. Pas de doute, ils seront tous là à nous attendre. Le chaland ayant l’air de se faire rare, j’imagine que la concurrence nous permettra de négocier la course correctement.

Au détour d’une ruelle, nous rencontrons le prêtre de Soufrière en aube blanche dans la rue avec sa croix. Une apparition comme on en voit rarement dans les rues parisiennes! Il s’arrête pour discuter un moment. C’est un canadien installé là depuis 15 ans qui connait très bien la France également. Il nous donne rendez vous dans son église dimanche pour la messe!

Il règle ici une atmosphère de petit village très sympathique!

En reprenant l’annexe pour rentrer au bateau, nous tombons sur la première rencontre d’un bateau ami, partis comme nous de France pour une année sabbatique. Anne a tout de suite repéré un sac avec les cours du CNED sur le ponton, c’est un signe qui ne trompe pas! Demain ils passeront prendre l’apéro au bateau. Nous échangeons nos numéros d’Iridium, ils vont peut être aller aux Roques, nous pourrions donc faire la traversée ensemble.

On nous avait dit que nous rencontrerions d’autres familles sur notre trajet! Il aura fallu à peine 4 jours de navigation!

Nous rentrons au bateau, Lucie prend la barre de l’annexe pour la première fois. Elle est très concentrée et notre trajectoire un peu zigzagante!

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oct 12

Retour à Marigot Bay

Marigot bay c’est un petit havre de paix au milieu environ de la côte sous le vent de Ste Lucie. Mouillage idyllique, cocotiers et sable blanc. Quelques gros yatchs y mouillent dans le fond mais l’ambiance y est très cosy.

Dès que nous modifions notre cap vers l’entrée du chenal qui conduit à Marigot Bay, nous sommes accueillis par un boyboat qui veut nous “vendre” sa bouée. Nous connaissons les lieux, le petit bassin du fond de la baie est magnifique, d’un calme sans concession et la bouée donne droit d’accéder à la piscine. Mais 50 dollars Caraibes (50EC soit 15€) tous les soirs, ça fait autant de moins que nous ne consacrerons pas aux visites, sorties, locations de voiture pour découvrir le pays,… Comme les lieux s’y prêtent, nous décidons de jeter notre ancre juste à l’entrée de la petite marina sur bouées.

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Le boyboat surveille la manœuvre jusqu’à l’arrêt des moteurs, espérant que nous renoncerons. C’est vrai que la bouée ou “corps mort” est toujours une solution de facilité. Pas de question à se poser sur la tenue de l’ancre au fond, sur la longueur de chaîne à dérouler, sur le rayon d’évitage du bateau sur les obstacles ou les voisins de mouillage. Du moins pas de question à se poser quand on est certain que le corps mort est solidement amarré au fond de l’eau…

Marigot Bay c’est aussi et surtout pour nous un petit pèlerinage puisqu’il y a 2 ans nous sommes venus ici avec Pinel, un catamaran de 38 pieds (lagoon 380) pour tester l’équipage et sa capacité à s’amariner. Baptiste avait alors 4 mois et Marigot est le point le plus au Sud de ce petit test réalisé à l’époque pour valider notre future aventure.

Les filles avaient gardé un excellent souvenir de la piscine (nous avions payé la bouée) et voulaient y retourner.

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Cette fois sans payer la bouée, nous avons tout de même retenté la piscine (en fait celle de l’hotel qui gère la marina également). Voyant notre équipage de moussaillons débarquant avec maillots de bain, frite en mousse, gilets de sauvetage et de jolies petites frimousses, l’employé de l’hotel cède rapidement: “go fast” nous dit-il.

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La piscine est déserte, comme 2 ans auparavant et l’hotel de luxe ne semble pas plus rempli non plus. Mais comme il y a deux ans, cette piscine vaut largement de détour. Une petite cascade à l’une de ses extrémités et à l’autre, la vue infinie sur les cocotiers et les bateaux sur bouées. On y arrive en annexe en s’amarrant à un petit ponton privé. Le grand luxe quoi!

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Nous avons également profité du petit plan d’eau bien protégé de Marigot Bay pour tester notre Kayak de mer, acheté d’occasion en Martinique.

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Avec Lucie en passagère, nous sommes allé faire le tour de Marigot Bay et de ses palétuviers.

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Le kayak a un hublot au centre où l’on est supposé pouvoir observer les poissons. En réalité, cela ne remplace pas le masque et le tuba… Les eaux de Marigot Bay ne sont de toute façons pas très intéressantes en PMT.

Nous terminons la journée par un petit rituel qui s’instaure désormais avec Pauline et Lucie. Dès que les dents sont brossées, elles me rejoignent sur le trampoline et nous observons les étoiles. Il y a deux ans nous avions même vu une étoile filante. J’avais fait un vœu… Il s’est exaucé, devinez de quoi il s’agissait ! 😉

Demain nous quitterons Marigot Bay pour Souffrière au Sud de Ste Lucie. Les découvertes commenceront alors car nous ne serons jamais descendus plus au Sud!

oct 12

Dormir sur le bateau

Notre première nuit sur YSUN s’est passée samedi dernier, au port du Marin. La journée avait été bien remplie par la fin de l’avitaillement, et les enfants n’avaient pas trop fait la sieste. Sans oublier une bonne dernière soirée à terre chez Claire et Miguel, avec un coucher tardif… Tous les ingrédients étaient réunis pour que malgré l’arrivée dans leur nouvelle maison, les enfants se sont très bien endormis et très tôt (20h tout le monde dormait!), ce qui nous avait bien arrangé puisque nous avions tout le rangement à faire (et qui nous a occupés jusqu’à plus de 2 du matin!).

Dans notre bateau, nous avons 6 cabines: 2 cabines avant, 2 cabines arrières, et 2 pointes avant, qui sont de petites cabines accessibles par les cabines avant. Elles ont comme principal avantage qu’il n’y a pas de possibilité de chute depuis la couchette. Il était donc certain que Baptiste dormirait dans une pointe avant, et dans le même flotteur que les parents (à bâbord). Les filles se sont pour leur part initialement installées chacune dans une couchette tribord. Mais au moment de se coucher, elles se sont toutes les 2 finalement installées avec Baptiste dans la cabine bâbord avant! Et tous les 3 ensembles ont passé une excellente nuit, et les parents aussi du même coup (même si elle a été très courte!).

 

PA050397     (sur la photo Baptiste s’est endormi avec Pauline, et nous l’avons ensuite déplacé endormi au fond, dans la pointe avant!)

Et depuis les enfants continuent de dormir ainsi, et passent de très bonnes nuits, avec des couchers tôt, ce qui nous permet d’avoir des soirées tranquilles, et de nous coucher tôt, ce qui nous fait beaucoup de bien!! Et Pauline qui a passé tout le mois de septembre à avoir du mal à s’endormir, à de relever 50 fois, et à lire jusqu’à des heures beaucoup trop avancées pour une petite fille de 7 ans 1/2, s’endort enfin sans problème avant 20h30!

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(Vue depuis l’extérieur du bateau par le hublot sur la pointe avant où dort Baptiste)

Et les siestes se passent aussi très bien. En général nous essayons de caler la navigation au moment de la sieste, et Baptiste s’endort en général 2 minutes après que le moteur a démarré. Il fait donc ses 2 heures de sieste en harnais-gilet, dans le cockpit, au frais! Et se réveille en général dès que le bateau est amarré. Pourvu que çà dure!

 

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oct 10

Le Marin – Ste Lucie première traversée

Nous voila parti, une semaine après notre atterrissage en Martinique, le bateau est prêt, l’avitaillement est fait même si nous ne pouvons plus passer devant une superette sans aller y récolter un peu plus d’eau en bouteille ou encore un peu d’autres choses qui nous manqueront peut être si on ne le achète pas immédiatement.

Nous quittons donc le marin le 7 Octobre à 10h00, la mer est très calme, presque d’huile dans la baie du Marin. Nous doublons la dernière bouée rouge en la laissant à babord et mettons le cap sur Ste Lucie.

Un dernier regard sur les côtes françaises où se détache le rocher du Diamant. Nous ne mettrons pas les pieds en terre française avant un bon moment!

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Nous commençons par craindre un bord au moteur mais petit à petit, la côte démasque le vent d’Est qui vire ensuite au Sud Est. Ysun se comporte bien et l’allure est confortable.

Les enfants prennent leurs marques à l’intérieur du bateau en navigation.

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C’est la capitaine en second qui prend la direction des manœuvres avec un grand sérieux. En sortie de la baie du Marin, nous avons recommencé à répéter les manœuvres de sécurité comme le célèbre et indispensable “homme à la mer”. Cette fois j’aurais “virtuellement” passé 12 minutes dans l’eau. Heureusement qu’elle est à 30°C!

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Notre traversée se déroule tellement calmement que nous mettons le pilote automatique et que je commence à monter ma canne à pêche en enroulant les 300m de fil de pêche sur le moulinet..

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L’arrivée sur Ste Lucie est moins hospitalière, de gros nuages noirs enserrent les îlets Pigeon au Nord de Ste Lucie alors que le tonnerre gronde.

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Par anticipation, nous décidons de réduire la voilure et de prendre un ris. Finalement cela aura été plus de peine que de gain car le vent reste assez faible et, mis à part la pluie qui commence à tomber et un peu plus de houle, aucun changement brusque ne vient troubler notre arrivée sur Ste Lucie.

Nous finissons au moteur et nous arrivons sur Rodney Bay où nous essayons de faire les formalités (on parle de Clearance). Manque de chance les douaniers quittent le bureau au moment où nous arrivons. Ca sera pour demain!

Nous sommes accueillis par un bel arc en ciel pour notre première escale sans encombre en terre Ste Lucéenne (j’ignore si ça se dit ! )

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Notre Lucie à nous est ravie d’arriver dans une île qui porte son nom!

oct 07

Un dimanche en Baie des Anglais

Avant de quitter la Martinique, notre première sortie hormis la prise en main du bateau, s’est faite entre amis avec Claire, Miguel et leurs enfants.

Nous accueillons donc des amis pour la première fois à bord de Ysun et c’est pour notre toute première vraie sortie!

C’est également un magnifique retour des choses car c’est Claire qui m’avait signalé l’existence d’un livre relatant l’histoire de famille ayant eu un projet de voyage similaire et c’est avec Claire et Miguel que nous avions tiré nos premiers bords, ici en Martinique il y a 4 ans!

Cette fois, nous avons profité d’un temps splendide pour aller déjeuner à la Baie des Anglais situé à 1h de navigation du Marin.

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Le retour avec un vent arrière et les voiles en ciseau (que Ysun ne tient finalement pas si mal!) s’est déroulé par un magnifique soleil couchent sur la baie du Marin, une des plus belles baies des Antilles.

Little Captain Samuel a pris la barre une bonne partie du retour avec un grand sérieux et une bonne efficacité malgré l’allure des voiles en ciseaux, difficile à barrer.

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Nous terminons dans le port du Marin avec une levée de nos couleurs alors que le jour est tombé.

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Pauline et Lucie hissent le pavillon paricaraibes lors d’une petite cérémonie improvisée et entre amis! C’est la première fois que notre pavillon flotte au vent sur Ysun! Le moment est solennel!

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Merci les amis pour cette superbe semaine et cette magnifique sortie en Baie des Anglais. On ne pouvait rêver plus belle entrée en matière!

Nous avons une petite boule au ventre au moment de se quitter et Pauline mettra même plusieurs heures à sécher ses larmes!

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oct 07

Vous reprendrez bien un peu de raviolis en boite?

Cette semaine a été consacrée à l’avitaillement comme déja discuté dans mon précédent article.

Une fois les boites de conserves et pots divers et variés dans le bateau, il nous a fallu trier et ranger ces victuailles dans le bateau. Nous avons également commencé notre comptabilité alimentaire en dénombrant tous ces mets de choix.

Je vais vous épargner le comptage mais ces petites photos doivent pouvoir vous faire réaliser ce que nous emportons! Il n’est certes pas question de rester 10 mois en autonomie complète. Nous trouverons fruits, légumes, poissons sur la route mais nous espérons bien tenir quelques mois sans avitaillement de boites de conserve complémentaires!

Croyez moi si vous voudrez, nous avions suffisamment de place dans le bateau pour emporter le double de cette cargaison!

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PS: les amateurs auront reconnu le célèbre pot de pâte à tartiner. 1 tous les 2 mois, c’est la consigne! Et aussi un bon moyen pour faire obéir les enfants (si tu n’obéis pas tu n’aura pas de …)

PS2: nous emportons 12 boites de raviolis :)

oct 07

L’école cette année

Après un mois à l’école Sainte Anne, en CE2 pour Pauline et en Grande Section pour Lucie, les filles vont maintenant suivre la classe cette année avec moi. Je vais donc changer de métier cette année, et vais m’improviser institutrice pour 10 mois.

Pauline est inscrite au CNED. Nous nous étions posés la question pour Lucie, mais l’école n’étant pas obligatoire en maternelle, et les échos que nous avions eus du CNED en grande section étant moyens, nous avons finalement décidé de nous passer de cette inscription. Nous nous sommes néanmoins équipés de nombreux cahiers d’activités, plutôt assez ludiques, de cahiers de coloriages, et du fameux livre d’apprentissage de lecture, la méthode “Boscher”. Je ne sais pas si elle saura lire à la fin de cette année, puisque ce n’est pas non plus l’objectif de l’année de Grande Section, mais elle est très demandeuse depuis quelques semaines, donc je ne me voyais pas ne pas répondre à sa demande!

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Concernant Pauline, nous nous étions fait expédier tous les documents du CNED en Martinique chez nos amis Claire et Miguel (çà faisait toujours çà de moins à mettre dans les sacs!). Nous venons donc de découvrir les différents manuels de français, maths, histoire-géo, anglais, Sciences expérimentales, Musique, Instruction civique, Arts visuels. Il y a à chaque fois un manuel, un fichier d’accompagnement, des évaluations à rendre et des CD Rom. Les manuels sont plutôt agréables avec pas mal de couleurs. J’ai quelques manuels supplémentaires prêtés par la maman de Stéphane, et 2 fichiers fournis par l’école en début d’année. Je vais surtout me concentrer sur le CNED, mais je pense quand même utiliser les autres livres pour approfondir les notions que Pauline aura du mal à intégrer…

 

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Nous avons donc fait notre rentrée tranquillement chez Claire mercredi dernier (Je pense que nous allons passer à la semaine de 5 jours cette année, et que nous travaillerons aussi les mercredis!) en commençant par les maths et le français. Nous n’avons pas encore commencé les autres matières, j’attends qu’on prenne bien le rythme, et que je me sois plongée dans les autres manuels pour bien voir comment m’organiser dans la semaine.

En tout cas, les premiers jours se sont très bien passés! Pauline a trouvé que j’étais une maîtresse plutôt gentille! Il faut dire que nous avons fait classe dans des endroits plutôt sympas, que ce soit chez Claire ou à la plage, sur une table sous le carbet puis enfin sur le bateau. Pauline vient même de finir sa première évaluation de français, que nous enverrons probablement de Sainte Lucie!

 

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Quant à Baptiste, je pense qu’il fera sa rentrée en “Toute Petite Section” en cours d’année, pour sa plus grande joie et celle de ses sœurs! Je verrai comment se passent nos matinées de classe, mais il aura probablement envie de faire comme les grands, et j’ai prévu 2-3 cahiers d’activité s’il a envie de se joindre à nous!

 

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oct 04

Avitaillement en cours!!!

Aujourd’hui journée un peu folle ou nous avons commencé l’avitaillement de YSUN, notre bateau pour les 10 prochains mois.

Ce matin, opération rangement des sacs à bord pour Anne pendant que j’étais partis avec notre minibus de location pour le supermarché du Marin afin de faire notre premier plein de courses.

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Pendant que Anne range nos affaires, les enfants retrouvent avec plaisir le bateau que nous quittons tous les soirs pour dormir chez nos amis depuis lundi.

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J’ai rempli 3 chariots avec, entre autres, 60 litres de lait, 50 litres d’eau en bouteille, 15 litres de jus de fruits, 20 kg de pâtes, 18 kg de riz,…Lucie m’a aidé à porter toutes ces victuailles entre le camion et le bateau.

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L’après midi nous remettons le couvert avec une bonne centaine de boites de conserves diverses et variées: légumes, plats cuisinés pour les cas d’urgences quand il est plus facile de tuer une boite de raviolis que de pêcher une bonne dorade ou encore les boites de thon, lot de consolation du pêcheur malchanceux! Ajoutons  10kg de lait en poudre,10kg de farine et autres aliments de base.

La quantité à approvisionner à bord est difficile à imaginer. J’ai tendance à avoir la main lourde dans les rayons car on nous a dit que la Martinique était une très grosse étape pour l’avitaillement et qu’il ne fallait pas hésiter à faire des provisions en vue des prochaines escales moins bien fournies.

Notre temps est limité, nous rendons la voiture demain, nous traînons péniblement les enfants dans plus de supermarché qu’ils n’auront jamais visité de toute leur vie (les centres commerciaux sont notre hantise et nous nous faisons livrer l’alimentaire à la maison).

Un tour à Mr Bricolage pour acheter du matériel pour le bateau, un tour à intersport pour compléter le matériel de pêche, un REtour à Mr. Bricolage pour récupérer le doudou de Lucie tombé dans un rayon, nous ne savons plus vraiment ce que nous achetons mais nous achetons beaucoup! Anne qui m’avait accueilli le matin au bateau avec un cri de terreur: “mais ça ne va pas rentrer!” m’annonce que les rangements dans le bateau sont à moitié vides et qu’il faut donc que nous poursuivons leur remplissage!

Pas facile de doser quand on sait que nous allons rester 10 mois en mer avec un futur accès à l’avitaillement plus aléatoire!

Le soir, nous entrons enfin, fatigués, chez nos amis Claire et Miguel pour une très bonne soirée entre amis (Avec Ananas caramélisé flambé au Rhum et une boule de glace au dessert! ) qui nous fait vite oublier cette journée de supermarchés!

Cette nuit est la dernière que nous passons à terre. Dès demain, nous rendons la voiture et cessons d’être des terriens pour rejoindre le monde des marins!

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