oct 03

Inventaire et première sortie sur notre nouvelle maison flottante

Nous passons depuis 2 jours beaucoup de temps au ponton du Marin, le plus gros port de plaisance de la Martinique pour finir de préparer le bateau.

L’équipe technique de notre loueur y a déjà passé presque 3 semaines et le bateau est passé au peigne fin. Des cales moteur jusqu’’en haut du mat, tout es passé en revue, vérifié, révisé, changé si nécessaire.

Depuis le 1er octobre nous sommes officiellement locataires de YSUN, notre nouvelle maison flottante.

J’ai donc passé la journée du 1er octobre à faire l’inventaire.

L’inventaire c’est ce qu’on fait à toute prise d’un bateau de locations, que ce soit pour quelques heures, quelques jours ou pour presque 1 an en ce qui nous concerne!

Il s’agit pour nous d’identifier tous les éléments du bateau pour réparer les éléments de sécurité (fusées de détresse, radeau de survie,…) mais aussi compter verres, assiettes et casseroles!

C’était l’inventaire le plus long que j’ai pu faire à bord d’un bateau de location! Une journée entière à repérer les lieux, demander des explications, ou encore quelques adaptations ou réparations. après le départ nous serons autonomes à bord et de plus en plus loin de notre base. Il faut tout connaître!

Parmi les adaptations réalisées cette semaine, la pose d’un filet sur les côtés du bateau qui évite aux enfants de glisser entre les filière et de tomber à l’eau, un nouvel enrouleur de génois, un nouveau radeau de survie, un traceur GPS au poste de barre.

Durant ma journée d’inventaire, les enfants sont restés chez nos amis pour leur “rentrée des classes” avec Anne mais ce matin, c’est en famille que nous sommes partis vers le port du Marin pour la mise en main du bateau.

Paul de chez Punch croisières nous avait demandé de venir avec tout l’équipage pour valider notre aptitude à la navigation! Rien que ça! Un examen final!!!

Après 4 ans de formation, le moment de vérité en sorte! Et sur un bateau que nous connaissons depuis 48h et qui n’a pas encore bougé de sa place de port depuis notre arrivée!

Nous avons donc quitté le ponton vers 15h accompagné de notre examinateur pour une sortie du port, un hissage de Grand Voile, un peu de navigation au près, un mouillage, une mise à l’eau de l’annexe, une prise de ris et une rentrée au port! Tout ceci également pour vérifier qu’aucun élément technique n’est HS pour le moment et que nous pouvons mettre les voiles!

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Anne essaye notre annexe: moteur 4 temps 9cv s’il vous plais!

 

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Programme sportif et complet pour cet examen que nous avons validé! (ouf, je me voyais mal revenir au boulot lundi !). J’ai adapté mes réflexes de monocoque assez rapidement et Anne s’est remise dans le grand bain après une bonne année sans navigation.

Le bateau est très agréable, très marin et, pour un catamaran il remonte plutôt bien au vent. Nous aurons l’occasion de le tester beaucoup plus ce week end quand nous serons seuls maîtres à bord!

Les enfants, quoiqu’un peu dissipés, se sont très bien adaptés à leur nouvelle maison flottante pour cette petite sortie de test. Il nous reste un peu de travail pour qu’ils apprennent à nous laisser manoeuvrer sans nous déranger mais nous avons du temps devant nous pour cela!

Demain, opération avitaillement ou comment faire les courses pour 10 mois!!!

oct 01

C’est parti!!!

Nous sommes partis de Paris avec exactement 175kg de bagages !

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Au guichet d’enregistrement, la balance indiquera de 23,4 à 23,9kg pour chacun de nos 5 gros bagages. Objectif atteint moyennant une petite tolérance que notre chère compagnie nationale nous devait bien après nous avoir fait craindre l’annulation de vol pour cause de grève!

Nous quittons donc Paris alors que la pluie commence à chasser le temps exceptionnellement doux et beau que nous avons eu cette année. Tant mieux, cela ne nous permettra de ne profiter que mieux de notre année sans hiver! Quand nous reviendrons, le mois d’Aout nous permettra (théoriquement) un retour en douceur!

Les enfants et Anne optent pour l’Orlybus alors que j’accompagne les bagages qui voyagent dans la voiture de Sophie (merci beaucoup!), remplissant très largement le coffre et les places arrières.

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Après quelques courses de dernière minute, les bagages sont sur déposés pour la soute et nous sommes en route pour la salle d’embarquement.

Ils ont du voir arriver de loin ces touristes avec leurs 5 sacs, au format cabine au millimètre près de 12kg exactement chacun accompagné de 5 autres petits sacs à main, d’ordinateur ou de peluches. “oui monsieur, il faut sortir vos 3 disques durs externes du fond de votre sac”.

En tout et pour tout il nous aura fallu 20 bonnes minutes pour passer le contrôle de sécurité entre l’équipement informatique à sortir, les biberons de lait à passer au détecteur spécial liquides, Baptiste qui repasse le portique dans le sens inverse, Lucie qui se met à vider le stock de surchaussures, Baptiste de nouveau qui menace de se coincer les doigts dans les tapis roulants,…. En bref, un joyeux bazar familial ponctué d’invectives sonores qui ne fait sourire qu’à moitié l’agent de sécurité… Quand nous finissons par nous extirper, l’embarquement à commencé!

Je pense alors aux tourdumondistes en avion qui doivent vivre ces scènes plusieurs fois par mois et je me dit que finalement nous ne serons pas si mal sur notre camping car marin.

Le vol se déroule sans encombre. Au dessus de la Corogne, nous avons une pensée émue pour CESYM , un bateau qui embarque une famille un peu comme la notre mais qui a opté pour la transat et la préparation intégrale de son bateau depuis Brest. Autant d’étapes auxquelles nous avons renoncé pour adapter notre projet à notre expérience de mer et à notre niveau de prise de risque. Un petit renoncement mais aux dernières nouvelles, les CESYM semblent regretter un peu de moyen de quasi téléportation qu’est l’avion comparé au bateau!

A 16h, la terre promise tant attendue est en vue!

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A l’aéroport de Fort de France, notre amie Claire nous accueille, nous allons passer 1 semaine à terre dans sa maison pour poursuivre notre préparation au départ et nous remettre à l’heure antillaise!

Nous avons été accompagnés à l’aéroport pour prendre l’avion et nous sommes attendus à l’arrivée! Que demander de mieux ? :)

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Demain ce sera l’opération constitution de la pharmacie de Bord et achat du matériel de pêche!

Nous avons loué un 9 places pour transporter la troupe et tout le matériel pour la semaine, nous allons être au large 😉

 

oct 01

Les filles présentent notre projet à leurs classes

Pauline et Lucie ont fait leur rentrée dans leur école un peu comme si de rien n’était sauf que cette fois, la fin des classes arrivait à fin septembre!

20140923_153837A partir du mois d’octobre, nous commençons les cours du CNED depuis le bateau.

Nous voulions garder le lien avec les classes de Grande Section et de CE2 de Lucie et Pauline. Pour cela, les maîtresses ont accepté de maintenir une petite correspondance par mail avec les classes. Un grand merci à elles!

Avant de partir, les filles ont également préparé des exposés qu’elles ont présenté à leurs camarades de classe:

  • Photos du bateau
  • Carte de la Caraibes
  • Quelques poissons rencontrés au gré de nos précédents passages dans la région.

Un bon entraînement pour les séances de l’année prochaine au retour puisqu’elles retrouveront leur classe!

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oct 01

La semaine des aurevoirs

Nous avons passé une dernière semaine un peu folle faite de pots de départ, de dîners, déjeuners avec nos amis, notre famille, nos boulots.

J’ai eu le droit à des cadeaux de circonstance, comme une bouée de sauvetage dédicacée 😉 Il manquait juste le petit canard même si mes collègues ont essayé de trouver le modèle du dit palmipède chez Decathlon. Un grand merci pour vos cadeaux les gars (mention spéciale à Damien) !

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J’ai la chance d’avoir des collègues et des patrons qui ont très bien accepté ce choix de vie pour cette aventure familiale! Merci également à mon opérateur mobile préféré et néanmoins client ainsi que toute la dream team, ils se reconnaîtront 😉

De leur coté, les filles ne furent pas en reste avec des goûters organisés pour leur dernier jour de cours.

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Et je ne compte pas tous les amis croisés à la maison ou les dîners chez eux pendant tout ce mois de septembre. Nous partons avec un peu de vous tous dans nos bagages et nous penserons à vous lorsque nous siroterons notre Ty Punch et qu’il fera –10°C à Paris;) En échange, pensez à nous depuis votre canapé quand nous aurons un peu de mer :)

A très bientôt et merci à tous!

oct 01

Comment s’abonner par mail au site ou nous suivre sur facebook?

Bonjour à tous!

Vous êtes nombreux à nous avoir rejoint sur Paricaraibes pour suivre nos aventures cette année.

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A bientôt pour de nouvelles aventures!

sept 10

Doudous à longues oreilles, tradition et cas de conscience du capitaine


Dans le monde des navigateurs, monde à l’origine hostile et incertain, les superstitions étaient monnaie courante!

Partis pour de longs mois sans GPS ni météo, avec des navires certes impressionnants mais qui ne pouvaient pas faire route à des allures proches du vent, les « fortunes de mer » – façon très marine de qualifier drames et incidents – étaient nombreuses.

On aurait du mal à imaginer aujourd’hui prendre la mer sereinement sur la Santa Maria avec Christophe Colomb dans les conditions de l’époque!

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Associé à la promiscuité du bord, cette insécurité a facilité l’émergence de coutumes, légendes et superstitions. Et même si les origines de ces coutumes se perdent maintenant dans les eaux sombres des ports, les vieux réflexes sont toujours vivants!

Ainsi il est absolument prohibé d’emporter ces animaux à grandes oreilles qui sautillent et croquent des carottes… Vous voyez exactement de quels animaux je veux parler!

Il est même prohibé de mentionner le nom de cet animal à bord d’un bateau. Toute mention à ces rongeurs ne manquera pas d’envoyer votre frêle esquif par le fond au détour d’une tempête qui se lèvera instantanément au milieu d’une mer d’huile.

Cette superstition remonte – dit-on – à une époque ou les cordages étaient en chanvre et constituaient un met de choix pour les grandes dents de notre animal démoniaque. Le calfatage des planches de la coque des navires étant réalisé en chanvre également, les 20 millimètres d’émail acérés pouvaient aisément envoyer par le fond  tout un navire de 25m!

Aujourd’hui, les bateaux de plaisance sont en polyester, les cordages en synthétique et on a plus guère de besoin d’emporter de ces grands rongeurs à bord si ce n’est pour préparer un bon petit plat à déguster au milieu de l’Atlantique avec un pot de moutarde de Dijon!

Les rongeurs peut être pas mais les doudous à leur effigie sont, eux, monnaie courante dans l’univers infantile. Le doudou de Baptiste en est un, il en possède un autre d’un bon demi mètre de haut, sans compter panpan, l’inoffensif compagnon à longues oreilles de Blanche Neige!

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Mais la coutume est restée vive et amène le capitaine que je suis à édicter une règle sévère privilégiant les animaux marins aux inopportuns grandes zoreilles!

 

lapins vs poissons

 

Evidemment le futur équipage se mutine déjà et il nous faudra trouver des aménagements à la coutume maritime…   Ils resteront donc aux fers pendant toutes les navigations (les doudous, pas l’équipage!)

Bon et après tout, il parait que les grandes zoreilles n’y étaient finalement pour rien dans tout ces naufrages et que les rats auraient eu la perfidie de leur transmettre cette mauvaise réputation. Un mauvais coup qui aura permis assurément à ces cousins rongeurs de poursuivre leur maléfique entreprise bien réelle. En effet, il est largement attesté que les rats étaient une vraie peste sur les navires (surtout comme vecteur épidémique)!

Et puis je ne suis pas superstitieux… Ça porte malheur 😉

 

sept 09

Nous sommes maintenant joignables sur toute la planète!

Après la balise Spot, destinée au tracking du bateau et à la localisation de secours, nous avions également décidé de nous équiper d’un téléphone satellite. Je viens de l’activer et de le tester ce soir!

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Il existe 3 systèmes de téléphone satellite: Iridium, le plus connu, le seul vraiment global, Thuraya qui couvre très bien l’Afrique et le Moyen Orient et Inmarsat qui possède une couverture assez étendue.

Eliminant, Thuraya qui ne couvre pas les caraïbes, il restait Inmarsat et Iridium.

Iridium étant le service satellite le plus connu, les terminaux sont nombreux sur le marché de l’occasion et assez facile à acheter/vendre par ce biais.

Les téléphones Iridium ne suivent pas le rythme d’obsolescence (programmée?) auquel la téléphonie mobile classique nous a (malheureusement) habituée. C’est Motorola qui construit la plupart des modèles d’Iridium et il en existe 2 ou 3 dans la gamme qui ne varient pas depuis des années. Ce sont des téléphones robustes dont l’écran monochrome rappelle avec nostalgie les lignes d’un  bon vieux Nokia 3310 d’antan 😉

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Il faut dire que même si l’engin neuf s’achète près de 1000€ (le prix du futur iphone 6, rien que ça!) et se trouve d’occasion vers 500€, il ne permet « que » de téléphoner, d’échanger des SMS et de recevoir la « data » – soit internet – à la vitesse décoiffante de 2400 bauds. Ceci en le connectant à un PC via l’USB.

Amis technophiles vous avez bien lu! Pour les autres, du moins pas les plus jeunes, souvenez vous de votre vieux « modem » branché sur la ligne téléphonique avant l’ADSL et qui faisait de drôles de bruits de ressort envouté et avec lequel on patientait plusieurs heures pour récupérer quelques mp3. Eh bien ce monstre de lenteur (le modem 36kbps), coiffait au poteau notre téléphone satellite qui affiche une vitesse 15 fois inférieure (2,4kbps)!!!

Inutile de vous dire que nous n’allons pas pouvoir regarder le JT de France 2 en streaming sur le net au milieu des caraibes en sirotant un mojito! D’ailleurs ce n’est pas le but recherché et une cure de désintox va me faire le plus grand bien 😉

Avec 2400 bps on envoie et on reçoit des mails sans trop de pièce jointe, on peut peut être créer un article sur le blog sans photo mais surtout, on peut télécharger des fichiers météo, les fameux fichiers « grib » connus de tous les (geeks) navigateurs et qui permettent de connaître l’évolution des vents sur 5 jours au moins.

La possibilité de télécharger ces fichiers sur notre itinéraire, où que nous soyons, grâce au téléphone satellite, est un vrai gage de sécurité. Nous pouvons adapter notre itinéraire, prendre des options de route, se mettre à l’abri, y compris à des endroits où il n’y a pas de wifi pour alimenter nos infos météo.

Enfin, le téléphone satellite permet d’envoyer et recevoir des SMS qui peuvent être précieux pour les nouvelles urgentes, signaler une panne ou donner un rendez vous à des amis! IMG_20140908_235749

On peut même envoyer gratuitement des SMS depuis le site web d’Iridium!

Si vous voulez notre numéro de tel satellite, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur cette page, nous vous l’enverrons.

En dernier ressort, le téléphone satellite est un compagnon précieux en cas d’évacuation du bateau en situation de détresse. Il fait partie des organes de sécurité qui représentent un coût certain mais la sécurité n’a pas de prix…

Une petite astuce pour ceux que l’achat intéresserait: les « recharges » prépayées Iridium coutent, achetées en France quasiment le même montant (voire plus) en euros qu’en dollars. Comme le service a une couverture mondiale, j’ai commandé ma carte SIM sur un site américain et j’ai rechargé en ligne 500 minutes  pour 730$, recharge qu’en France les magasins spécialisés tentaient de me vendre… 850€!! Près de 30% de plus!

Vous aurez donc noté que le coût d’Iridium est de 1€ la minute environ en achetant sa recharge aux US! Nous attendons encore le Free Mobile du téléphone satellite. Xavier Niel, si tu me lis 😉

 

 

sept 07

En exclusivité, notre futur drapeau!

En bateau, on utilise plein de drapeaux.

Il y a le pavillon national du pays dans lequel le bateau est immatriculé. Il s’agit du pavillon Français dans le cas de notre bateau. Il se positionne à l’arrière du bateau. Il est obligatoire.

On trouve également les pavillons de courtoisie aux couleurs du pays visité et qui se hissent à tribord. Nous disposerons à bord d’un stock de pavillons de courtoisies pour les pays visités. Le pavillon Q (ou jaune) doit être hissé en lieu et place du pavillon de courtoisie avant que les formalités d’entrée dans le pays (la clearance) aient été effectuées. Lorsque le bateau est en règle, on peut hisser les couleurs du pays.

Sur babord reste donc un emplacement libre pour les « couleurs du propriétaire » du bateau (lorsqu’un pavillon de courtoisie est utilisé ce qui sera notre cas partout sauf dans les îles françaises où le drapeau du « propriétaire » se hissera à tribord).

Comme nous ne sommes pas à proprement parler « propriétaires » du bateau (par choix économique et parce que punch croisières propose une très bonne formule de location longue durée), nous réquisitionnons cet espace du droit maritime des pavillons pour hisser les couleurs de l’identité de notre projet!

Nous venons donc de commander un drapeau de 75x50cm avec notre logo ainsi que quelques graphiques sympathiques qui plaisaient aux enfants !

 

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Nous espérons pouvoir porter fièrement ces couleurs durant notre périple!

 

PS: pour ceux qui veulent en savoir plus sur les drapeaux, leur emplacement et leur signification à bord, voici un excellent lien: 

http://www.amelcaramel.net/techpavillons.php 

août 26

Volume, masse et pesée de toutes nos affaires ou l’art d’optimiser ses bagages au gramme près

Nous sommes à 5 semaines du départ! Se pose la cruciale question d’envoyer ou pas des cartons  par la poste car ils mettent en général 3 ou 4 semaines à atteindre leur destination.

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Mais comment savoir si nous aurons suffisamment de franchise bagage dans l’avion ou s’il nous faut recourir à l’envoi postal… Solution: commencer les bagages maintenant et surtout peser leur contenu pour calculer si ça rentre et surtout optimiser masse et volume.

En effet, en soute, depuis quelques mois, la politique des compagnies aériennes s’est modifiée. Au lieu de plusieurs bagages par passager ne dépassant pas 20kg, chacun a le droit désormais à un et un seul bagage d’un volume max d’une centaine de litres en gros et d’une masse maximum de 23kg, ainsi que 12kg en soute aux célèbres dimensions du bagage cabine standard.

Parmi ce que nous emmenons on trouve:

– des choses légères mais encombrantes: flotteurs de piscine, chaussures,…

– des choses très compactes mais très lourdes ( en physique on parlerait de masse volumique 😉 ) comme les outils, les livres ou l’équipement informatique

J’ai donc pris mon tableur favori (non pas Excel!!) et nous nous sommes lancés dans une pesée systématique de chaque item individuel que nous emportons, depuis les masques de plongées jusqu’aux chaussettes, aux draps de plage ou à chaque bouquin.

Ceci à l’aide au choix de la balance de cuisine pour les masses inférieures à 2kg ou encore le pèse personne pour tout ce qui dépasse 2kg!

Nous apprenons donc ci-dessous qu’un masque de plongée pèse 200g 😉

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Dans le tableur nous affectons chaque item à un sac et la formule (magique) nous donne au fil de l’eau la masse total dudit sac. Reste à mettre les items avec une grande masse volumique dans les petits sacs et les autres dans les grands sacs. Les livres étant une bonne variable d’ajustement.

Accessoirement, la liste exhaustive de chaque élément et de sa position dans nos sacs nous évite les questions la veille du départ de type: avons nous pris les chaussettes de rando de Baptiste ou le doudou(ble) de Lucie! Suffit de regarder sur le tableur 😉

Pour le moment nous avons déjà 200 items sur notre liste pour une masse totale de 94,645kg (bon ok, on va oublier les virgules) dont 68kg en soute et le reste en cabine.

Nous avons le droit au total à 175kg, en optimisant bien on devrait s’en sortir sans colis 😉 Mais Décathlon va faire un gros chiffre sur ses sacs de 100L!

juil 14

Le projet d’itinéraire

Établir un itinéraire précis est complètement illusoire, que ce soit pour une sortie de quelques jours ou pour un an de navigation au long cours.

Les vents, les courants, les surprises météo, les fortunes de mer, réparations, retards administratifs et les rencontres ont tôt fait d’imposer leur propre rythme. Et finalement c’est très bien comme ça aussi!

Néanmoins, il est indispensable de se projeter sur un programme de navigation théorique, ne serait-ce que pour prévoir les formalités administratives des pays visités comme le visa américain, indispensable lorsque vous abordez le pays de l’Oncle Sam avec votre propre bateau (ou avion d’ailleurs). Et puis, faire des programmes de navigations, les défaire et les refaire au gré du temps et des escales est une sorte de sport national chez les marins; il faut croire que c’est le début du voyage 😉

Ces précautions étant prises, nous pouvons vous détailler ce que nous avons en tête lorsque nous fermons les yeux et que nous rêvons un peu!

Voici donc ci-dessous le programme théorique. Vous remarquerez qu’il est de moins en moins précis au fur et à mesure que s’égrainent les mois du voyage!

projet itineraire bateau

Octobre 2014 : Cap au Sud

Nous commençons par nous éloigner début octobre, de la partie des Caraïbes encore théoriquement en risque cyclonique. Grenade et les Grenadines sont déjà suffisamment au Sud pour nous épargner le plus gros du risque mais c’est au large du Venezuela, sur les îles de Blanquillas, l’archipel des Roques, des Aves et les Antilles néerlandaises (Aruba, Bonaire et Curacao), que nous naviguerons entre Octobre et début décembre.

Contrairement à d’autres familles il y a quelques années qui avaient pu approcher les côtes Vénézuéliennes ou l’île de Margharita, nous en resterons à bonne distance car la piraterie y est désormais fréquente et violente…

Les Bords entre Grenade et les îles du Venezuela nous offriront nos premières navigations longues (plus de 24h)

Décembre 2014: la Trans-Caraïbes

Ensuite, à partir de décembre, c’est le grand saut dans la mer des Caraïbes avec plusieurs jours de navigation au programme pour rallier l’île de Bob Marley.

Nous continuerons ensuite notre route vers Cuba où nous espérons faire relâche à Cienfuegos et laisser le bateau quelques jours pour rejoindre la Havane en transport terrestre.

Janvier 2015: objectif Floride

Puis, nous avons prévu de remonter en Floride, peut être y serons-nous pour Noel et qui sait, peut être que nous pourrons offrir un passage à Disneyworld à toute la famille!

Depuis la Floride, nous passerons ensuite par les Bahamas puis nous rejoindrons la République Dominicaine puis Puerto Rico, les îles vierges, et entamerons notre retour vers les petites Antilles vers lesquelles il est mieux d’être rentrés lorsque la nouvelle saison cyclonique débute (Mai).

Mai 2015: Retour dans les eaux des Petites Antilles

Enfin, nous bouclons la boucle par l’arc Antillais et les îles de Montserrat, Antigua, la Guadeloupe, la Dominique et enfin la Martinique en Juillet 2015.

 

A très bientôt donc pour suivre ces aventures avec nous !

 

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